Le cas clinique suivant présente le cas d'un patient de 50 ans pour lequel il est prévu la pose d’un implant en site de 26 (première molaire permanente supérieure gauche).
Ce patient est adressé par son dentiste traitant à un spécialiste qui lui remet, en janvier 2013, les protocoles pour la chirurgie osseuse et implantaire (ordonnance, consentements, conseils post-opératoires et comprimés pour sédation). Un courrier est rédigé à l’attention du correspondant qui a adressé le patient.
Le patient est très anxieux et bénéficie d’une sédation consciente (MEOPA) pour réaliser l’acte.
En juin 2013, un comblement de sinus maxillaire gauche est réalisé. Au cours de l’intervention la membrane sinusienne se déchire. Le praticien procède à la mise en place d'un pansement chirurgical hémostatique et d’une membrane. L’implant est posé dans la séance.
Du fait des complications peropératoires, les actes prévus au niveau du secteur I sont annulés.
Les jours qui suivent le patient se plaint de douleurs. Le chirurgien réalise une radiographie panoramique qui ne retrouve rien d’anormal. Le praticien recommande des rinçages à l’eau salée.
En juillet 2014, le patient présente des signes de sinusite. Le dentiste propose la poursuite des rinçages. Les symptômes se normalisent.
En octobre 2014, le praticien réalise une radiographie rétro-alvéolaire. Il observe que des zones ne sont pas tout à fait cicatrisées.
La mise en fonction est faite en décembre 2014.
Le patient est revu en mars 2015. L’implant a disparu. La radiographie rétro-alvéolaire qui est réalisée n’objective pas l’implant.
Un cône beam est réalisé. L’implant est retrouvé dans le sinus. Le patient est adressé à un ORL.
Ce cas clinique nous rappelle l’importance qui doit être accordée aux signes cliniques. Dans cet exemple, le praticien s’est trouvé face à plusieurs signes d’appel laissant suspecter que l’implant n’était pas ostéointégré. Pourtant, les soins sont poursuivis sans que les signes ne soient véritablement pris en compte. Devant le tableau présenté, un contrôle plus rigoureux de l’ostéointégration aurait pu permettre une prise en charge plus précoce de l’échec et, vraisemblablement, éviter les complications de la migration de l’implant dans le sinus.
Je viens de lire votre site, est ce que l'implant dans le sinus peut causé des saignement du nez, sachant que j'ai fait examen panoramique et rien à signaler. D'avance merci
Bonjour votre analyse est tres intéressante et confirme mon ressenti quand à des douleurs causés par la pose d implant en 2014 pas assez d os d après mon dentiste et débordement dans un sinus il m a dis que c était normal ainsi qu un expert nommé je me suis battus contre un cancer en 2019 et j espère garder mon travail malgré ses douleurs inflammatoires jour et nuit j ai trouvé un dentiste spécialiste qui veut bien m enlever l implant douloureux après en avoir consultés plusieurs