Au cours de l'accouchement de nombreux EIG (événements indésirables graves) peuvent avoir lieu : décès de l'enfant, enfant né avec un handicap, mort de la mère. Ces accidents sont parfois évitables. Ainsi, chaque année, 40 morts maternelles auraient pu être évitées.
Aujourd’hui, l’accouchement dans le secret est au centre d’un débat éthique où les intérêts de l’enfant, de la mère, mais également ceux du père et des autres membres de la famille peuvent être totalement divergents.
Patiente âgée de 31 ans (née en mai 1975), enceinte d’une deuxième grossesse qu’elle découvre à 5 mois et demi (début octobre 2006). Première grossesse terminée par une césarienne pour stagnation de la dilatation. Une échographie réalisée par l’obstétricien (32 SA) montre une présentation en siège complet...
A 18h35, Mme V enceinte de 7 mois 1/2 se présente aux urgences obstétricales pour rupture prématurée des membranes à 17h30.
L'enquête nationale et confidentielle sur la mortalité maternelle (ENCMM) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 19 janvier 2010, a eu pour but de rassembler tous les décès maternels afin de tirer des leçons générales sur la qualité des soins.
Mme P, 32 ans, deuxième pare, deuxième geste sans antécédents familiaux et médicaux particuliers, présente un utérus cicatriciel (césarienne programmée lors de sa précédente grossesse).
Mme S., 37 ans, enceinte au terme de 40 semaines et 2 jours d'aménorrhée, primipare, est admise en salle de naissance d'une maternité pour un début de travail.